Longuesse, le 26 Août 1915

Chère Marie,
Je fait réponse à ta lettre que je vien de recevoir ce soir. Tu me dit qu'elle ta pas donner de bonne nouvelles elle en sait rien tout le monde en dit de sa manière il y a rien à y comprendre. Son mari l'adjudant est à Guéret en permission de 5 jours et Dubreuil pour 15 jours. Maintenant pour moi je ne sait pas quand il seront rentrer si il y aura d'autres permissions. Tu me dit que tu a plus grand chose à donner à tes vaches tu a qu'à les vendre. Si tu veut pas les vendre toute les deux à la foi vend en une. Tu prendra tes précautions elle doivent être chère. Tu me parle de pommes de terre il y a peut être pas beaucoup.
Ne porte pas peine pour moi aujourd'hui je n'ai pas était à l'exercice j'ai travailler chez le patron de la ferme ou nous somme logé.
Je ne voit plus grand chose à te dire pour le moment. Je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Bien le bonjour toi chère mère et toi chère ainsi que mes trois enfants.
Pour l'adrese tu met comme y faut
Toujours au 94ème
21 compagnie
Secteur Postal 156 Seine et Oise.