Le 7 septembre 1915

Chère Marie,
Je fait réponse à ta lettre que j'ai reçu hier soir. Tu me parle de pommes de terre fait comme tu pourra pour moi je peux rien te dire.
Pour moi je suis en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve de même. Je suis pas trop mal on va au tir demain matin on est dans le pays de vignes mais on en touche pas. Hier soir j'ai été trouver Pierre qui est à un kilomètre de moi.
J'ai été avec Blanchard et nous somme revenu à 8 heures.
Chère Marie ne te fait pas de mauvais sang pour ça mais vivement la fin de la guerre. Je ne voit plus grand chose à te dire pour aujourd'hui je termine en vous embrassant de tout mon coeur.
Bien le bonjour à toi chère mère et toi chère Marie ainsi que mes trois enfants.