Le 1er octobre 1915,

Mon cher Marcel,
Je t'écri deux mots pour te demander si tu as bien gardé mes vaches si elles on profiter et donner du lait si tu a ramasser beaucoup de pommes de terre et si tu as battu ta misère de grains. Je te recommande d'être obéissant à ta grand mère ainsi qu'à ta mère si j'ai le bonheur de te revoir je t'apporterait un souvenir de la guerre en attendant tu embrassera ta grand mère pour moi ainsi que ta petite soeur et ta chère mère.
Antoine.