Provins, le 2 novembre 1915

Chère Marie,
Je t'écri deux mots de lettre pour te dire que je suit en bonne santé est je désire que ma lettre vous trouve tous de même. Mai je ne sait pas d'où que ça vient que je ne reçois pas de nouvelles de vous autres depuis si longtemp. Je suit toujour a l'hôpital très bien soigné. Je ne peut voir mes camarades je ne peut pas sortir mais je va peut être aller les trouver un de ces jours au dépôt d'éclopés.
Je ne voit plus grand chose a vous dire pour aujourd'hui.
Je termine en vous embrassant de tout mon cœur.
Bien le bonjour à vous tous.